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Pour ceux de 14
16 juin 2007

Dans la presse locale

La Croix de Marbotte ...

Un article paru dans le Saône-et-Loiremagazine de janvier 2007, publié par le Conseil Général de Saône-et-Loire

SL_magazine_janvier_07

http://www.cg71.fr/jahia/

Reportage


Guerre 1914-1918
Devoir de mémoire des Bourguignons au bois d’Ailly

De nombreux poilus bourguignons sont morts au combat au bois d’Ailly, dans la Meuse.
Pour leur rendre hommage et toujours se souvenir, le Conseil général, la ville de Chalon-sur-Saône
et la Société d’histoire et d’archéologie se sont unis pour ériger un monument en leur mémoire.

> Un haut lieu de mémoire

Tout commence en novembre 2004,par le don de plusieurs vidéoconférences sur la 56e et 256eRI de Chalon-sur-Saône du colonel Jean-Pierre Legrand à l’Office du tourisme de Chalon-sur-Saône.Invariablement,la conclusion de ce conservateur d’histoire et traditions du service des essences des armées reste la même: «Bourguignons, le bois d’Ailly est un des hauts lieux de votre mémoire,Il est temps que vous vous en souveniez! » Le bois d’Ailly se situe au sud-est de la commune de Saint-Mihiel dans le département de la Meuse. De très sanglants combats s’y sont déroulés en 1914 et en 1915: cet endroit constitue donc le véritable calvaire des régiments de Bourgogne d’active et de réserve: 10e et 210e RI d’Auxonne,13e RI de Nevers,27e et 227e RI de Dijon, 29e RI d’Autun, 56e RI de Chalonsur-Saône, 85e RI de Cosne-sur-Loire, 134e et 334eRI de Mâcon.30000 hommes furent tués dans ce secteur. Nombreux sont ceux, qui, disparus sur le champ de bataille resteront à tout jamais sans sépulture.

> À l’origine du projet

Jean-Pierre Legrand et Marie-Hélène Bravard ont assuré les premières visites au bois d’Ailly,aidés grâce notamment à l’active collaboration du service des essences des armées de Chalon-sur-Saône et à la participation d’Henri Vaudable, chef du service documentation et recherches du service historique de
la Défense à Vincennes – section Terre.À l’issue de leurs premiers voyages,les deux organisateurs ont décidé de faire ériger un monument à la mémoire des morts de tous les régiments de Bourgogne en général,et du 56e RI en particulier, sur ce chemin.

> Bourguignons, souvenez-vous !

Au-delà du devoir de mémoire,ce monument se veut un véritable point de ralliement pour les Bourguignons,dont les proches sont morts au combat.
Et ce fut le point de départ d’un beau partenariat entre plusieurs entités, orchestré par la ville de Marbotte qui a facilité l’ensemble des démarches. Le département de Saône-et-Loire a pris à sa charge le financement du parement en pierre de Comblanchien et son transport sur les lieux.
La Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône, elle, a pris en charge les frais de réalisation des fondations et du socle,tandis que les ateliers municipaux de la ville de Chalon ont réalisé la croix en chêne de 2,60 m. selon le tracé effectué par un compagnon.
Le 8 novembre 2006, à 6 h du matin, ils étaient quarante-cinq Bourguignons au départ de la caserne Carnot de Chalon-sur-Saône vers Marbotte, à bord d’un bus gracieusement mis à leur disposition par le colonel Chauvet, directeur de la base pétrolière interarmées. C’est dans le plus grand recueillement que la croix du souvenir a été dévoilée, sans discours, les mots sont vains devant tant de malheurs.
Spontanément les participants se sont unis en se tenant par la main.

POUR ÊTRE ACCUEILLI ET ACCOMPAGNE SUR PLACE, COMPOSEZ LE 03 29 90 70 84

Pour tout renseignement complémentaire sur le Bois d’Ailly et son histoire, vous pouvez contacter :

Marie Hélène Bravard - Colonel Jean-Pierre Legrand à l’Office de la Culture :
30 rue St Georges à Chalon-sur-Saône, au 03 85 42 75 35

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Comment se rendre au pied de la Croix des Régiments de Bourgogne à Marbotte

 

 

- Autoroute A6 puis A31 puis prendre direction Toul

- Sortir à Toul, puis prendre la N4 - Grande direction de Bar-le-Duc

- Quitter à Voïd - prendre la D964 direction de Verdun paser Commercy - 9 km après Commercy à Sampigny, prendre la D12 direction Mécrin, Marbotte

- Arrêt à la Mairie ( le chemin des croix est juste en face )

Si vous le désirez, il vous suffit pour être accueilli et guidé sur le terrain :

- Champ de bataille du Bois d'Ailly,

- Musée de la guerre de Marbotte,

- Eglise de Marbotte,

- Nécropole nationale de Marbotte,

- Fort de Liouville,

- Chemin des Croix de Bourgogne,

- Signature du livre d'or des pèlerins,

de prendre contact avec Monsieur Gérard Bastien ( Maire Délégué ) au 03 29 90 70 84 . L'accompagnement est asuuré par les bénévoles de l'association de Sauvegarde du Fort de Liouville .

 


 

 

Quelques photos de la cérémonie ...

Autour_de_la_Croix_de_Marbotte

La_Croix

marbotte_chaine

 


 

 

 

Le lancement officiel de l'association ...

Qui a eu lieu le 23 février 2007 à 18h en l'ancienne salle d'honneur du 56e R.I. .

Un article paru dans le Journal de Saône-et-Loire du mardi 27 février 2007 - Chalon-sur-Saône

MEMOIRE BOURGUIGNONNE DE LA GRANDE GUERRE
L'association « Pour Ceux de 14 » a besoin de votre aide

L'association « Pour Ceux de 14 » se lance dans une fabuleuse aventure de sept ans avant le centenaire de la Grande Guerre. Elle lance un appel aux archives sur l'histoire des soldats.

56_dans_la_neige_reparUne partie du 56e régiment d'Infanterie dans la neige, sans doute au bois d'Ailly, dans la Meuse. (Collection Lardy). Une photo retrouvée par une famille et prêtée à l'association chalonnaise « Pour Ceux de 14

C'est une aventure exceptionnelle et une première nationale qui s'est mise en place sur Chalon. L'association chalonnaise intitulée « Pour Ceux de 14-Mémoire bourguignonne de la Grande Guerre » lance dès maintenant un appel aux possesseurs d'archives concernant l'histoire des soldats et des régiments de Chalon-sur-Saône. Toutes les personnes possédant des documents concernant les 56e et 256e régiments d'infanterie, 59 et 259e régiment d'infanterie territoriale sont donc encouragées à prendre contact avec l'association. Dans sept ans, en 2014, la France, l'Europe et le monde entier commémoreront le déclenchement de la Grande Guerre de 1914-1918. L'association « Pour Ceux de 14-Mémoire bourguignonne de la Grande Guerre » est donc née officiellement le 23 février 2007 afin de préparer en Bourgogne ce grand moment du souvenir. Présidée par le colonel Jean-Pierre Legrand avec comme vice-président Gilles Platret et Marie-Hélène Bravard en tant que secrétaire, elle se donne pour but de préserver et promouvoir l'héritage commun des habitants de Chalon, de la Bourgogne et de la France, héritiers des soldats ayant combattu durant la Grande Guerre 1914-1918.
Son action se porte sur la recherche liée à l'histoire des régiments bourguignons en général et chalonnais en particulier pendant cette période. Par ce moyen, l'association veut contribuer à servir la connaissance de la Grande Guerre par le grand public et par les descendants des soldats de la région afin d'honorer justement la mémoire des soldats disparus et de rappeler aux jeunes générations les sacrifices consentis par leurs grands aînés. Les objectifs de l'association concernent donc l'histoire des régiments en eux-mêmes et la biographie des 4633 soldats des quatre régiments chalonnais (56e et 256e d'infanterie, 59 et 259e d'infanterie territoriale) morts pendant la Grande Guerre. Leur redonner par la recherche une humanité qui fait tant défaut aux documents administratifs épars traitant de leur mort, les sortir de la liste anonyme où les a jetés l'écoulement du temps, tel est l'un des buts de l'association.
Pour cela, un lien constant doit être entretenu avec les familles. Pour parvenir à ses fins, l'association entend mener à bien pour 2014, date du centenaire de la déclaration de la Grande Guerre, le grand chantier qu'elle se donne. Pour cela, elle conduit des recherches historiques et rend publiquement compte, d'une manière régulière, de l'avancée de ses travaux. « Pour ceux de 14 » s'appuie pour agir sur ses propres forces en se sachant soutenue par l'Office de la Culture et la Société d'Histoire et d'Archéologie de Chalon. Son premier chantier est de collecter les sources de l'histoire des régiments chalonnais pendant la Grande Guerre.
Surtout, l'association veut s'appuyer sur les familles. Elle les appelle à l'aider en cherchant dans le fond des tiroirs les correspondances (lettres, cartes postales voire carnets de tranchées) tenues par les soldats et leur famille entre 1914 et 1918, ainsi que les photographies d'époque et tous autres documents se rapportant à la Première Guerre Mondiale. C'est une tâche immense à laquelle a commencé à s'atteler un groupe déterminé, plus que motivé par son but, mais empreint de cette certitude qu'il aura besoin du soutien de tous pour parvenir à l'objectif louable qui est le sien.
L'adhésion à « Pour Ceux de 14 » est de 20 euros. Pour contacter l'association : siège social, Office de la Culture, 30 rue Saint-Georges à Chalon ou pourceuxde14@yahoo.fr ou 03 85 42 75 35.

 


 

Voir aussi : http://pourceuxde14.monsite.orange.fr ou mieux : Le dossier

 

 


 

Et encore ...

 

Cet article paru dans le Journal de-Saône-et-Loire du jeudi 1 mars 2007 - Chalon-sur-Saône

MÉMOIRE BOURGUIGNONNE

« Pour Ceux de 14 » veut rendre une humanité aux soldats de la Grande Guerre

 

L'association chalonnaise « Pour Ceux de 14 » entend reconstituer et restituer au grand public l'histoire des soldats bourguignons avant le centenaire de la Grande Guerre, dans sept ans, en 2014.

Dans sept ans, en 2014, la France, l'Europe et le monde entier commémoreront le déclenchement de la Grande Guerre de 1914-1918, conflit à jamais ancré dans les consciences. Partout, dans les écoles, dans les communes, et même à l'échelle des États, des cérémonies seront organisées pour rappeler l'importance de l'événement.
Une association chalonnaise, présidée par le Colonel Jean-Pierre Legrand, conservateur du Patrimoine historique du Service des Essences de Chalon, avec le soutien de l'Office de la culture et de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon, a été officiellement créée afin de préparer en Bourgogne ce grand moment du souvenir. Elle s'intitule « Pour Ceux de 14 - Mémoire bourguignonne de la Grande Guerre. »
« Nous souhaitons rendre une humanité aux soldats que l'administration leur a ôtée », explique l'ancien officier de l'armée, féru d'histoire. Par exemple, dire que tel soldat était un tonnelier à Chagny, qu'il avait 29 ans, marié avec trois enfants, c'est autre chose que d'avoir son nom, prénom et la date de sa mort. »
Sur la base de deux conférences données par le Colonel Legrand sur l'histoire du 56e et du 256e régiment d'Infanterie, l'histoire des régiments chalonnais a commencé à sortir de l'ombre. L'idée d'un voyage sur les traces du 56e régiment d'Infanterie pendant la Grande Guerre s'est alors matérialisée, à la faveur de l'appui essentiel de la Base pétrolière inter-armée (B.P.I.A.) de Chalon-sur-Saône et de son chef, le Colonel Chauvet, qui a d'emblée mis un bus à disposition.
En juillet 2006, une délégation de plusieurs dizaines de Chalonnais s'est ainsi rendue à Verdun-sur-Meuse et dans sa région pour mieux comprendre l'histoire du 56e régiment chalonnais.
Ce premier voyage s'est logiquement poursuivi par Verdun, cette capitale de 14-18, les Chalonnais ayant pu visiter le Mémorial de la Grande Guerre, le site détruit du village de Fleury où opéra le 56e au début du mois d'août 1916, la nécropole de Douaumont et les abords du fort du même nom situé à proximité. Au Centre mondial de la Paix de Verdun, l'exposition « la Grande Guerre en relief », réalisée en grande partie grâce aux collections de vues stéréoscopiques du musée Niépce de Chalon, impressionna vivement les participants.
La suite ne devait pas tarder car un projet sortit bientôt de l'esprit du Colonel Legrand et de Marie-Hélène Bravard, directrice de l'Office de la culture : ériger à Marbotte, au cœur du Bois d'Ailly, ce tombeau du 56, une croix symbolisant la souffrance et la chute des soldats bourguignons.
Un partenariat put très rapidement s'établir : la Ville de Chalon fabriqua la croix en elle-même, la Société d'histoire de Chalon présidée par Gilles Platret, l'un des trois mousquetaires des instigateurs du projet, finança la maçonnerie du socle et le Conseil général de Saône-et-Loire assuma le coût du transport sur place des matériaux, ainsi que le parement en pierre de Comblanchien et la gravure du socle.
Rien n'eût été possible sans la municipalité de Marbotte qui concéda le terrain nécessaire et l'association locale des Amis du Fort de Liouville qui, non seulement, effectua les travaux nécessaires, mais de surcroît conclut un partenariat avec les Chalonnais pour accueillir sur place tout Bourguignon qui souhaiterait aller se recueillir et découvrir l'histoire des lieux (voir encadré). Et c'est ainsi que le 9 novembre, moment intense, une nouvelle délégation de Chalonnais put inaugurer dans le silence et le recueillement cette croix.
L'idée de poursuivre cette double action historiographique et mémorielle s'est imposée d'emblée. « Pour Ceux de 14 - Mémoire bourguignonne de la Grande Guerre » L'association veut préserver et promouvoir l'héritage commun des habitants de Chalon-sur-Saône, de la Bourgogne et de la France, héritiers des soldats ayant combattu durant la Grande Guerre de 1914-1918. Son action porte sur la recherche liée à l'histoire des régiments bourguignons en général et chalonnais en particulier pendant cette période.
Les objectifs de l'association concernent donc l'histoire des régiments en eux-mêmes et la biographie des 4 633 soldats des quatre régiments chalonnais (56e et 256e d'Infanterie, 59e et 259e d'Infanterie territoriale) morts pendant la Grande Guerre.
En cela, l'association dépasse donc largement le seul cadre chalonnais puisque l'origine des soldats ayant évolué dans ces régiments est bourguignonne au sens large, voire dépasse même parfois les frontières des quatre départements de l'actuelle Bourgogne.
Son premier chantier est de collecter les sources de l'histoire des régiments chalonnais pendant la
Grande Guerre. « C'est un travail de bénédictin lance le Colonel. On n'a pas arrêté la trame de ce qu'on va faire au final, mais à travers un DVD par exemple, il est probable qu'on invente un personnage qui, lui, sera au cœur du combat. Il est également prévu de relater la vie de l'arrière. Mais on fera aussi une version papier. Il y aura une mise en scène musicale, ce travail est multi-facettes », poursuit ce Flamand, Bourguignon d'adoption et de cœur.
« Pour Ceux de 14 » a besoin de l'aide du grand public. C'est pourquoi, l'association lance dès aujourd'hui un appel aux archives concernant l'histoire des soldats et des régiments de Chalon-sur-Saône. Toutes les personnes possédant des documents concernant les 56e et 256e régiments d'Infanterie, 59e et 259e régiment d'Infanterie territoriale sont donc encouragées à prendre contact avec l'association.
Son engagement vis-à-vis des détenteurs de documents est double : restituer les documents prêtés dans les plus brefs délais après en avoir assuré la reproduction avec un soin extrême et tenir informés ces personnes de l'utilisation qui en sera faite, a fortiori lorsqu'elles seront les descendants de Poilus chalonnais morts pendant la Grande Guerre dont ils ne connaîtraient pas ou peu l'histoire.
Recueilli par Emmanuelle Bouland
L'adhésion à « Pour Ceux de 14 » est de 20 €.
Pour contacter l'association et pour tout renseignement, écrire au siège social : Office de la culture, 30, rue Saint-Georges, 71100 Chalon-sur-Saône, ou envoyer un courriel à : pourceuxde14@yahoo.fr, ou téléphoner au 03.85.42.75.35.

 

 


 

Marbotte où dorment tant de Bourguignons du sommeil éternel
La participation du 56e régiment d'Infanterie à la Grande Guerre sera sanglante et ce, dès le premier engagement, à Gosselming, près de Toul, le 20 août 1914 (voir plus loin le résumé de l'histoire des régiments chalonnais). Mais c'est la partie « meusienne » de l'histoire du 56e qui constituait le but du voyage des 8 et 9 juillet des Chalonnais qui créeront plus tard l'association « Pour Ceux de 14 ». Dans les Hauts-de-Meuse, le régiment restera au Bois d'Ailly du 29 septembre 1914 au 25 septembre 1915, avant d'y revenir plus tard, perdant des hommes par centaines. La petite église de Marbotte, près de Commercy, en fut le témoin, elle qui recueillit les corps des soldats tués avant qu'ils ne soient enterrés. C'est dans cette église que plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées par la délégation chalonnaise en la mémoire des soldats du 56e régiment d'Infanterie morts pour la France. La visite du petit musée de Marbotte, et celle surtout de la nécropole nationale de ce village, où dorment tant de Bourguignons du sommeil éternel, n'ont pas manqué de marquer les participants.

 


Un hommage au 56e R.I. ...

Un article paru dans le Journal de Saône-et-Loire du vendredi 10 novembre 2006


Des poilus du nord Saône-et-Loire sur tous les fronts

Eglise_Marbotte

 

Juste en dessous du Bois d'Ailly, la petite église de Marbotte a reçu des corps de poilus par milliers -dont énormément de Bourguignons- avant leur inhumation

 

Au début de la guerre 1914-18, les régiments recrutent dans une aire géographique restreinte. Ce fut le cas pour le 56e régiment d'infanterie basé à la caserne Carnot de Chalon, essentiellement constitué de recrues de la région chalonnaise.
Le 4 août, jour de la mobilisation générale, ses soldats embarquent en gare de Chalon. Ils sont de suite envoyés à la frontière allemande en Meurthe-et-Moselle. Après l'attaque du village de Goselmink, un tiers du régiment est hors de combat. Nouveaux combats pour empêcher l'ennemi de franchir la Moselle par la trouée de Charmes. En septembre 1914, le 56e RI est envoyé en première ligne au Bois d'Ailly (Meuse). Les premiers combats sont particulièrement meurtriers, les Français devant attaquer à découvert des Allemands qui occupent les positions hautes. En mai 15, le 56e RI est relevé. En route pour le repos, il est interrompu : le bois d'Ailly vient d'être repris, il faut repartir à l'assaut !
Fin septembre 15, le régiment chalonnais soutient l'offensive en Champagne, à Mourmelon, en première ligne. Les compagnies d'assaut sont massacrées.
Après un court repos, retour en juin 1916 au bois d'Ailly où les hommes se familiarisent avec le nouveau fusil mitrailleur Chauchat et le lance-grenades à fusil V.B. En juillet, les voici en pleine bataille de Verdun lors des combats dans des conditions « hallucinantes » à Fleury, un village qui sera bientôt rayé de la carte. Ils font 800 prisonniers mais essuient un bombardement infernal d'obus de 150, 210 et obus à gaz. Le 10 août 1916, le régiment est envoyé en secteur calme dans la Somme, puis au front. L'offensive annulée, ils tiennent position dans des conditions de boue extrêmement pénibles.
Janvier 1917, retour en Champagne. Combats à Maisons de Champagne puis à la butte du Mesnil jusqu'au printemps 1918. S'ensuit une alternance de positions défensives à tenir, toujours en Champagne, et d'attaques victorieuses. Le 20 octobre 1918, le 56e RI est relevé. Il cantonne vers Saint-Quentin quand est signé l'armistice.
Le 56e RI a perdu 4 500 hommes durant la guerre. Il est titulaire de la croix de guerre. Les noms de ses 75 officiers morts pendant la guerre 1914-18 figurent sur une plaque à la caserne Carnot de Chalon/Saône.

 


 

 

 

 

 

 

 

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